A propos
mon histoire
Vulnérabilité
« peur de grandir (devenir femme) »
« T’as vu comment tu t’es habillée ? »
« Personne ne veut marier un cochon comme toi »
« T’es qu’une p**e »…
C’est ce que me disait ma grand-mère depuis mes 8 ans. Née au Japon, j’avais une apparence atypique pour une Japonaise, avec des formes, une peau mate et des cheveux ondulés. J’ai toujours été attirée par de jolies choses, j’adorais porter des robes depuis très petite, rêvant un jour de ressembler à ces femmes bien habillées et élégantes. Mais les nombreuses remarques dévalorisantes concernant mon apparence et les agressions sexuelles durant mon enfance ont inculqué à la petite fille que j’étais, un dégoût envers mon corps et une insécurité intérieure. Cela m’a empêchée psychologiquement de grandir (devenir femme) et depuis je ne sais quand, j’ai commencé à passer littéralement 3 heures devant mon miroir, non pas parce que j’avais trop de robes que je voulais mettre, mais plutôt parce que je réfléchissais à comment camoufler tous ces « soi-disant » défauts. Ironiquement, c’est ainsi que j’ai commencé à acquérir des astuces en style dès mon enfance.
Obstacles
validations externes & dépendance affective
Ces histoires tragiques m’ont poussée à m’intéresser à l’étranger. Je rêvais d’être acceptée telle que je suis, loin de ce foyer et de cette société où je me sentais détestée, humiliée et insécurisée. C’est ainsi que je me suis installée en France à l’âge de 21 ans. À ma grande surprise, mes caractéristiques physiques étaient plutôt bien accueillies, et j’ai même trouvé l’amour. J’ai alors eu l’impression que tous mes problèmes étaient enfin résolus, mais en réalité, je reproduisais exactement la même horreur, en quête de validations externes dont j’étais esclave. En changeant de pays, j’avais simplement changé de « maître ». Je m’habillais et de vivais toujours pour plaire. Au final, cette profonde solitude et ce dégoût envers mon corps m’ont rattrapée même de l’autre côté du monde et ils manifestaient en forme d’une dépendance affective ; J’aimais un homme pour qui « je devrais changer » pour être aimée en retour, et laissais les autres me rabaisser.
Prise de conscience
« tout commence de l’intérieur »
Après la rupture, fatiguée de jouer la femme que je n’étais pas, j’ai commencé me reconstruire. J’ai rencontré de nouvelles personnes qui semblaient me valoriser bien plus que je ne l’estimais. Cependant, j’avais toujours cette tendance vicieuse à aller convaincre ceux qui ne voyaient pas ma valeur et je n’accordais pas de crédibilité à ceux qui m’aimaient pour qui j’étais. Simplement parce que cela allait à l’encontre de l’image dévalorisante que j’avais de moi-même.
« La vie est un parfait reflet de l’image de soi. Tant que je nourrirai une image dévalorisante de moi-même, je passerai ma vie à chercher des événements et des personnes qui en prouvent, peu importe où je me trouve. »
Mission
« Si je suis arrivée, pourquoi pas toi ? »
Cette prise de conscience est le plus beau cadeau que la vie a offert à la petite fille qui a traversé l’océan en cherchant « sa place« . Suite à cela, j’ai peu à peu appris à m’habiller et à vivre pour moi-même. L’objectif n’était plus d’être reconnue par tout le monde, mais d’honorer qui je suis et ce que j’ai vécu. J’ai ainsi commencé à attirer à moi, les personnes qui m’aiment pour qui je suis.
Pour finir, je ne suis qu’une parmi ces nombreuses femmes à qui on a fait croire qu’elles devraient changer pour être aimées, qu’il est vulgaire d’exprimer leur sensualité et qu’il faut se conformer pour être acceptées. Mais un jour, ce désir ardent de remercier pour cette libération émotionnelle et cette paix intérieure que ma vie m’a offertes m’a donné le courage de surpasser ma peur du jugement. J’ai ainsi décidé de transformer mon histoire et mes singularités en opportunités pour les autres, de devenir cette femme que j’ai toujours rêvé d’avoir à mes côtés ; celle qui me ferait découvrir ma beauté et ma valeur uniques, et qui me soutiendrait pour m’épanouir de manière authentique. Alors, si j’y suis arrivée, pourquoi pas toi ?
Bonjour !
Je suis Eimi, Ta coach en image.
« Notre niveau d’épanouissement est proportionnel à notre image de nous-même. Rien au monde ne m’inspire plus que d’aider les femmes comme moi à se résilier de l’opinion extérieure et à oser rayonner à leur façon »